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écologie

  • Présentation de l'aérothermie et de ses avantages.

    Nous le savons tous, l’heure est aux économies d’énergie et aux énergies renouvelables. Aujourd’hui, nous allons nous intéresser plus particulièrement à l’une d’entre elles : l’aérothermie.

    L’aérothermie est une technique qui permet de se servir des calories contenues dans l’air, élément qui nous entoure constamment. Première chose que l’on peut souligner, c’est le fait que l’aérothermie peut être utilisée aussi bien lorsqu’il fait chaud que lorsque les températures sont assez basses (jusqu’à -20°C pour certains modèles).

    Principe de l’aérothermie

    Nous connaissons déjà la géothermie, qui nous permet de puiser de l’énergie à partir du sol, eh bien cette énergie il est possible de la puiser dans l’air, et c’est le principe même de l’aérothermie. Nous savons tous que l’air est chauffé de manière perpétuelle par les rayons du soleil, l’aérothermie va permettre de récupérer cette chaleur naturelle, et cela, même si il fait froid. Jusqu’à -15/-20°, ce système est tout à fait valable et fonctionnel. Il faut savoir qu’aujourd’hui l’aérothermie reste un des systèmes les plus plébiscités parmi les différents modes de chauffages d’autant plus que l’installation n’est pas compliquée.

    L’énergie est puisée dans l’air à partir d’une pompe à chaleur (PAC) aérothermique qui est en réalité comparable à une sorte de gros ventilateur qui débouche sur un échangeur d’air. Ce système est assez comparable à un climatiseur inversé.

    Il peut fonctionner selon deux principes différents :

    • Avec une pompe à chaleur qui extrait l’air pour ensuite le réchauffer et souffler un Air chaud : c’est une pompe à chaleur Air/Air.

    • Avec un autre système qui chauffe de l’eau grâce à l’air récupéré, c’est un système Air/Eau.

    Le système Air/Eau a une grande capacité à s’adapter aux différents systèmes de chauffage des maisons d’hier et d’aujourd’hui. Le principe est donc de transférer la chaleur de l’air extérieur à de l’eau, qui va être transmise à un plancher chauffant ou encore à un système de chauffage à eau. A souligner qu’il est aujourd’hui possible de remplacer sa vieille chaudière fonctionnant au fioul ou au gaz par un système aérothermique qui ne demande pas à ce que l’on modifie le circuit de chauffage. Cela permet donc de réaliser d’intéressantes économies en énergie.

    Dans le monde professionnel, certains estiment que l’on peut réduire sa facture de chauffage jusqu’à 70% mais il ne faut pas oublier que ce système consomme quand même une bonne quantité d’électricité. L’autre avantage non négligeable de ce procédé est qu’il est comme je l’ai dit précédemment réversible. Cela veut dire qu’il peut chauffer en hiver mais aussi rafraichir en été.

    Attention cependant au choix du matériel, il convient de privilégier des PAC avec un COP (coefficient de performance) élevé. C'est-à-dire que pour 1 kwh consommé, la pompe à chaleur en restitue au moins 2. Des systèmes avec des COP de 3 ou 4 sont fréquemment installés. Enfin, il convient de privilégier du matériel de bonne qualité. Nombre d’installations ont été réalisées à la va-vite ces dernières années, contribuant ainsi à dégrader l’image de cette technologie. Travail et matériel de mauvaise qualité ont véritablement nuits à l’aérothermie, alors que ce principe est plutôt positif et efficace.

    Cette technologie comporte également quelques petits inconvénients. Pour les PAC eau/eau, il faut évidemment se trouver à proximité d’une nappe phréatique, ce qui n’est pas toujours le cas, suivant la région dans laquelle on se trouve. Certaines PAC air/air ou air/eau font beaucoup de bruit en période de fonctionnement. Des efforts ont été réalisés ces dernières années, mais beaucoup de modèles restent encore bruyants. Enfin, les forages profonds pour atteindre une nappe phréatique peuvent être onéreux et l’installation d’une pompe à chaleur nécessite une autorisation de travaux, à effectuer en mairie. La durée de travaux peut donc être allongée.

    En résumé, on peut donc dire que l’aérothermie est un système plutôt avantageux et pratique. Son installation ne nécessite pas de lourds travaux et permet d’utiliser dans certains cas le circuit de chauffage déjà existant. En outre, ce système est réversible, c'est-à-dire qu’il peut produire de la chaleur comme de la fraicheur ! Plutôt pratique. Enfin, l’utilisation de ce système donne droit à un crédit d’impôts (pour en savoir plus sur ces crédits d'impôts : http://www.reponses-energie.info/aides-financieres/credit-impot-2011-isolation-chauffage-photovoltaique-previsions.html) et couplé à d’autres sources d’énergie renouvelables, il est source d’importantes économies d’énergie et financières.

  • Le chauffage écologique se développe.

    Selon une étude du ministère de l’écologie, (http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/Reperes-Conso_menages.pdf)  l’utilisation des énergies renouvelables s’est considérablement accrue ces dernières années, notamment dans leur utilisation pour le chauffage dans les logements individuels neufs.

    Des disparités régionales existent quant à la mise en place de systèmes utilisant les énergies renouvelables pour le chauffage. Ainsi, l’Alsace, la Franche-Comté, le Rhône-Alpes ou la Corse (parmi d’autres, ce ne sont pas les seules) ont une grande proportion de maisons neuves construites avec un mode de chauffage utilisant les énergies nouvelles.

    Nous apprenons également que le type de professionnels construisant le logement a une grande influence sur la mise en place de tel système de chauffage. Un architecte ou un artisan aura plus tendance à conseiller les énergies renouvelables qu’un simple constructeur de maisons individuelles ou de logements collectifs. 

    Enfin, et ce n’est pas vraiment une surprise, l’accès à ce type de chauffage reste lié aux catégories sociaux-professionnelles (CSP) et aux revenus de chaque ménage. Les agriculteurs (57% en 2009) et les cadres supérieurs et professions intellectuelles (48%) sont les CSP qui utilisent le plus de systèmes de chauffage fonctionnant aux énergies inépuisables. A contrario, seul 28% des employés et ouvriers installent des appareils de ce type.

    La taille de l’habitation est également liée à cette utilisation. Les grandes surfaces habitables et les grands terrains sont d’avantage concernés. Le prix souvent élevé de ce genre d’installation peut expliquer cette tendance ; plus la surface est grande, plus le coût sera élevé, donc seul une catégorie bien précise de ménages pourra investir. Heureusement des aides existent et ne limite pas l’usage des énergies renouvelables aux seules CSP aisées ou ayant de grandes propriétés.

    Les énergies renouvelables pour le chauffage concernent les techniques suivantes : panneaux solaires thermiques pour le chauffage solaire ou la production d’eau chaude, la géothermie et le chauffage au bois. Les panneaux photovoltaïques ne sont pas directement utilisés pour le chauffage mais pour la production d’électricité, directement réinjectée dans le réseau d’EDF, et la pompe à chaleur n’est pas vraiment à énergie renouvelable, puisqu’elle utilise de l’électricité pour fonctionner. On ne peut donc pas les citer ici…

    Cette tendance est encourageante et correspond aux réglementations thermiques récemment mises en place par le gouvernement. Si l’on veut respecter certains engagements en matière environnementale, il faut nécessairement passer par la promotion des énergies renouvelables pour le chauffage…

  • Le chauffage au bois

    Le chauffage au bois, au-delà de son aspect chaleureux et convivial, est un des modes de chauffage les plus utilisés en France. En effet, cette possibilité de chauffage fait appel elle aussi à l’utilisation d’une énergie renouvelable, le bois, et de ce fait n’aggrave pas l’effet de serre : lors de sa combustion, le bois rejette le CO2 qu’il a absorbé durant toute sa croissance. Son bilan carbone est donc quasi nul.

    Le bois

    Le bois, lorsqu’on l’utilise en tant que source d’énergie dans nos habitations, représente 4% de l’énergie primaire consommée en France. En d’autres termes, c’est la principale source nationale d’énergie renouvelable thermique.
    De plus, le bois est un combustible que l’on peut trouver partout et qui n’est généralement pas très cher ce qui en fait un produit accessible. Dans le domaine de la sylviculture, on s’organise de plus en plus pour pouvoir donner à cette énergie plus d’importance et plus d’impact, tout en gardant un coût stable. La France dispose en abondance de cette matière première et le bois est plus économique que les systèmes de chauffages utilisant les différentes énergies fossiles comme par exemple le gaz ou encore le fioul.

    Le principe du chauffage au bois

    « L’énergie du bois » consiste en la valorisation énergétique des petits bouts de bois forestiers (branchages, petits bois…) et des produits que l’on trouve dans l’industrie (copeaux, écorces…). Une fois ces matières premières récupérées, on les traite afin de les débarrasser  de leurs principaux défauts (diminution de la fumée lors de la combustion par exemple) et pour augmenter leur rendement. Une fois valorisé, le bois est utilisé comme bois de chauffage. Il y a aujourd’hui environ 6 millions de résidences principales qui utilisent ce procédé, plus communément appelé pellets ou granulés de bois.

    On peut également utiliser du bois non traité, directement ramené de forêts ou de parcelles sylvicoles. Généralement conditionnée sous forme de bûches, cette matière première doit subir une période de séchage à l’air libre, qui varie selon l’essence du bois et la zone de stockage (entre 15 et 24 mois)

    Les différentes options du chauffage au bois

    Plusieurs options de chauffage au bois vous sont proposées quand il s‘agit de choisir son dispositif. Vous avez tout d’abord les deux principales catégories :

    • Les poêles et inserts.
    • Les chaudières à bois.

    Les poêles et inserts sont destinés aux habitations disposant de cheminées ou de conduits d’évacuation de fumées et privilégiant la facilité d’installation et d’utilisation. Avec cette configuration, on peut très bien imaginer utiliser des systèmes de chauffage d’appoint (radiateur électrique mobile par exemple) si certaines pièces d’une habitation ne sont pas chauffées suffisamment.

    Dans les autres cas, on peut opter pour des chaudières à bois qui offrent un grand rendement et sont capables de chauffer une habitation dans son intégralité.

    Dans tout les cas, le chauffage à bois apparait comme un des moyens de chauffage le plus économique. En plus, les possibilités d’installation sont multiples et peuvent convenir à la plupart des besoins d’un ménage, et tout ça, en rejetant le moins de CO2 possible.

     

  • 6 bonnes raisons d’opter pour les énergies renouvelables.

    L’usage des énergies renouvelables connait actuellement une expansion sans précédent. Que ce soit chez des particuliers ou grâce à des investissements publics ou privés massifs, la production d’énergie « verte » grappille de plus en plus de part de marché.

    Pourquoi un tel engouement ?

    • D’abord parce qu’elles sont inépuisables. En théorie, une énergie renouvelable est inépuisable tant que la part prélevée pour produire de l’énergie est inférieure à la capacité de renouvèlement de cette même énergie. Cela s’applique pour des matériaux comme le bois ou l’eau par exemple. C’est moins vrai pour le soleil, du moins nous avons le temps de voir venir, puisqu’il est censé rayonner encore pendant environ 7 milliards d’années… (source)
    • Elles sont propres : les équipements de production en fonctionnement ne rejettent pas de gaz à effet de serre. Les seules pollutions peuvent être visuelles (éoliennes, barrages) ou sonores. Néanmoins, il est nécessaire d’intégrer l’énergie nécessaire à la fabrication des équipements dans le calcul du bilan écologique de ces équipements.
    • Les énergies renouvelables n’ont pas besoin d’être centralisée en un endroit pour fonctionner. On peut très bien installer des panneaux solaires thermiques pour chauffer son eau chaude chez soi. Pas besoin d’être raccordé au réseau électrique alimenté par une centrale nucléaire qui alimente toute une région. La seule contrainte étant de bénéficier d’une place suffisante sur le toit de son habitation. Les moyens de productions d’énergie décentralisés sont le contraire du concept centralisé représenté par les centrales nucléaires, les barrages hydro-électriques ou tout autre grosse centrale. On note cependant l’apparition de grosses centrales utilisant les énergies vertes, comme des centrales solaires, des parcs éoliens ou des centrales géothermiques, raccordés au réseau électrique commun.
    • La diversification des  sources est le propre de ce type d’énergie. En effet, elles sont produites grâce à différents vecteurs : le soleil, le vent, le bois, la biomasse, la chaleur présente dans le sous-sol de la terre… Présentes sur toute la surface du globe à des échelles différentes, il est toujours possible d’en profiter, aussi bien dans le désert du Sahara (soleil) qu’aux pôles (vent). Il est également envisageable de les cumuler pour plus d’efficacité et de sécurité de la production.
    • Les innovations technologiques ont rendu les panneaux solaires, éoliennes ou autres moyens de productions fiables et efficaces, avec un rendement bien meilleur que les années passées. Opter pour les énergies vertes n’est plus aujourd’hui l’œuvre de quelques personnes, mais bien un moyen à long terme de produire de l’énergie, parfois en grande quantité (centrale solaire, parc éolien ou encore centrale géothermique).
    • Les pouvoirs publics accordent souvent des crédits d’impôts pour les personnes souhaitant installer des équipements utilisant les énergies renouvelables. Même si en France les aides diminuent, il y en a toujours. Au niveau mondial, beaucoup de gouvernements encouragent l’utilisation d’installations solaires ou autres. Dés lors pourquoi ne pas en profiter ?

    Vous le voyez, les bonnes raisons pour utiliser l’énergie solaire, éolienne,  hydraulique etc. ne manquent pas. Il serait irresponsable pour l’avenir de la planète de ne pas migrer massivement vers les énergies vertes, tant par leur abondance que leur « gratuité ». Il faudra cependant encore beaucoup d’envie, surtout politique, d’investissement et de temps pour un jour arriver au stade ou la production d’énergie sera presque entièrement verte.