Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Le chauffe-eau thermodynamique, une alternative au chauffe-eau solaire.

    Bénéficier d’eau chaude à tout moment est essentiel à notre confort. Mais sa production a un coût, aussi bien financier qu’environnemental.

    Lire la suite

  • La végétalisation des toitures, est-ce un bon choix ?

    Je ne parlerai pas à proprement parler d’énergie renouvelable dans cet article, mais je pense que la technique de végétalisation de toitures à toute sa place sur ce blog.

    On observe depuis très longtemps et dans de nombreux pays des habitations aux toits habillés par de la végétation : Allemagne, Pays scandinaves, Pays-Bas, Canada, Etats-Unis… Les vikings et certains amérindiens avaient sur leur toit de la végétation, c’est dire l’ancienneté du procédé et surtout son efficacité, car à l’époque il n’y avait pas de procédé moderne pour l’isolation.

    Les éléments d’une toiture végétale.

    • La structure du toit. Elle doit être suffisamment solide pour supporter le poids de la végétation, surtout lorsqu’elle est gorgée d’eau de pluie. Le toit sera de préférence plat, mais peut être incliné jusqu’à 35°.
    • Une couche étanche, pour empêcher les infiltrations entre le toit et le bâtiment. Elle peut être soit en matière plastique ou bitumeuse et est souvent associé à une barrière anti-racine.
    • Une couche d’éléments drainants (pierres poreuses ou pleines par exemple). Lors de précipitations, l’eau tombée sur le toit est drainée et filtrée pour ensuite être évacuée vers les canalisations. L’autre avantage de ce dispositif est sa capacité à retenir l’humidité, qui remonte vers les végétaux lors des périodes sèches. L’arrosage n’a donc pas besoin d’être très régulier, sauf lors de sécheresse. Selon la structure, on peut lui adjoindre un « filtre » en textile ou autre matériau, afin d’éviter l’accumulation de poussières ou autres particules entre ces éléments.
    • Une couche d’éléments de croissance. C’est la terre pour que poussent les plantes. À une différence près, le poids de la terre classique lorsqu’elle est gorgée d’eau est important. Pour réduire le poids total exercé sur le toit, on préférera installer des mélanges de terre et de compost par exemple. Ce point est à ne pas négliger, puisqu’il conditionne la bonne croissance des plantes et la bonne tenue de l’ensemble du tapis végétal (rétention d’eau, densité de la terre, résistance à l’érosion…)
    • Et enfin la couche végétale. Dans l’absolu, on peut planter ce que l’on veut sur un toit. Mais dans un souci d’entretien on privilégiera les plantes de petites tailles et les tapis végétaux. Le mieux est de planter des plantes locales, habituées au climat, et des plantes au développement rapide, afin d’éviter que le toit ne se détériore trop vite du fait de la pluie et du vent. La croissance optimale des végétaux peut prendre de 3 mois à 3 ans suivant le type de plantes que l’on installe. (source)

    Par ailleurs, on distingue trois types de végétalisation de toit :

    • la végétalisation intensive. C’est l’implantation d’un véritable jardin. Permet de planter des arbres sur le toit. Il est alors nécessaire de les protéger du vent et de bénéficier d’espaces suffisamment profonds pour les racines. Demande un entretien régulier.
    • la végétalisation extensive. Un pose une sorte de tapis végétal, qui ne nécessite qu’un entretien limité.
    • la végétalisation semi extensive. C’est le condensé des deux autres techniques. On mélange le tapis végétal avec d’autres plantes plus grandes, comme de petits arbustes, des légumes ou des fleurs. Les végétaux sont de tailles réduites par rapport à la végétalisation intensive. Un entretien fréquent est à assurer.

    Les avantages de ce type de toitures.

    On distingue plusieurs points positifs à l’utilisation de plantes sur son toit, que l’on peut diviser en 2 familles : les avantages écologiques et les avantages techniques.

    D’un point de vue écologique, les avantages sont nombreux.

    Tout d’abord, les plantes sur les toits fixent les poussières et la pollution atmosphérique. Un végétal, qu’elle qu’il soit, absorbe nombre de polluants, notamment le CO2. L’air urbain est donc filtré par ces toits verts, qui participent ainsi à améliorer la qualité de l’air dans les agglomérations.

    De même, ils participent à la régulation de la chaleur interne du bâtiment. En été, la température en ville augmente du fait du rayonnement de l’asphalte, du béton… Une étude canadienne a montré que l’implantation de végétaux sur seulement 6% des toits d’une ville (ici Toronto), peut conduire à une baisse de la température de 1.5° dans cette même ville et à une diminution de 5% de l’énergie nécessaire aux climatiseurs. (source). C’est toujours ça d’économisé.

    Ensuite, ils aident à réguler la captation des eaux de pluie. En effet, Les toits sont nombreux dans une ville, et représente une surface non négligeable. Lors de fortes pluies, les réseaux de récupération d’eau sont parfois saturés. Il en résulte un engorgement de la capacité de traitement des usines de retraitement des eaux usées et des inondations souterraines qui charrient débris et polluants.

    Les plantes et les sols des toits verts agissant comme des éponges, ils aident à retenir l’eau, évitant ainsi une saturation des canalisations.

    C’est un habitat propice au développement de la biodiversité. Plantes indigènes, insectes, oiseaux et autres espèces peuvent trouver refuge sur ces toits qui participent ainsi à leur sauvegarde. C’est un îlot vert de plus dans une ville. Certains en profitent pour y installer des ruches, aidant ainsi à la réintroduction des abeilles en ville, essentielles à la pollinisation des plantes.

    Mais les avantages ne s’arrêtent pas là, et portent aussi sur la qualité du bâtiment qui bénéficie de ce type d’installation.

    L’isolation est améliorée. La végétation, le substrat et la couche isolante entre le toit et le bâtiment réduisent grandement les pertes de températures par le toit. En été, le toit permet de réguler la chaleur interne en renvoyant les rayons du soleil. En hiver le phénomène est inverse, l’éco-toit réduit les déperditions de la chaleur vers l’extérieur. Quand on estime à 30% les déperditions de chaleur par le toit, ce n’est pas négligeable. (source)

    Les dépenses liées au chauffage ou à la climatisation en sont donc réduites.

    La couche de végétaux protège la structure du toit contre les écarts de température, le rayonnement solaire ou les intempéries, qui contribuent à la détérioration des matériaux comme le bois ou les couches isolantes. La durée de vie du bâtiment est donc accrue.

    L’isolation acoustique est également améliorée. Les plantes et les substrats ont une grande capacité d’absorption des ondes acoustiques provenant aussi bien de l’intérieur de l’habitation que de l’extérieur (bruit aériens).

    Enfin, dans une certaine mesure, les toits verts sont une protection efficace au feu, surtout si les plantes et les sols sont gorgés d’eau. Néanmoins, des plantes asséchées par le soleil peuvent représenter un combustible idéal. Il convient alors de protéger son installation avec des matériaux coupe-feu comme une dalle de béton entre le toit et les immeubles, ou grâce à un système de détection et de circonscription d’incendies.

    Cette pratique a de nombreux avantages et son utilisation revient doucement au goût du jour dans l’hexagone. Malheureusement, la France reste à la traine de ses voisins européens (dans certains pays comme la Suisse, l’installation de toits végétalisés est obligatoire sur tous les nouveaux toits plats construits). Au vu des bénéfices écologiques et techniques que retirent les villes et les bâtiments de ce genre de toit, il serait peut-être d’utilité publique d’encourager l’implantation de « jardins suspendus » au-dessus de nos têtes, surtout dans les grandes villes, où la qualité de l’air est médiocre par rapport aux campagnes. Mais l’intérêt des éco-toits réside aussi dans les économies et la régulation thermique qu’ils procurent. On peut donc envisager de les installer aussi bien dans des zones urbaines que rurales, où leurs avantages seront à coup sûr utilisés de façon optimale.

  • Le chauffage au bois

    Le chauffage au bois, au-delà de son aspect chaleureux et convivial, est un des modes de chauffage les plus utilisés en France. En effet, cette possibilité de chauffage fait appel elle aussi à l’utilisation d’une énergie renouvelable, le bois, et de ce fait n’aggrave pas l’effet de serre : lors de sa combustion, le bois rejette le CO2 qu’il a absorbé durant toute sa croissance. Son bilan carbone est donc quasi nul.

    Le bois

    Le bois, lorsqu’on l’utilise en tant que source d’énergie dans nos habitations, représente 4% de l’énergie primaire consommée en France. En d’autres termes, c’est la principale source nationale d’énergie renouvelable thermique.
    De plus, le bois est un combustible que l’on peut trouver partout et qui n’est généralement pas très cher ce qui en fait un produit accessible. Dans le domaine de la sylviculture, on s’organise de plus en plus pour pouvoir donner à cette énergie plus d’importance et plus d’impact, tout en gardant un coût stable. La France dispose en abondance de cette matière première et le bois est plus économique que les systèmes de chauffages utilisant les différentes énergies fossiles comme par exemple le gaz ou encore le fioul.

    Le principe du chauffage au bois

    « L’énergie du bois » consiste en la valorisation énergétique des petits bouts de bois forestiers (branchages, petits bois…) et des produits que l’on trouve dans l’industrie (copeaux, écorces…). Une fois ces matières premières récupérées, on les traite afin de les débarrasser  de leurs principaux défauts (diminution de la fumée lors de la combustion par exemple) et pour augmenter leur rendement. Une fois valorisé, le bois est utilisé comme bois de chauffage. Il y a aujourd’hui environ 6 millions de résidences principales qui utilisent ce procédé, plus communément appelé pellets ou granulés de bois.

    On peut également utiliser du bois non traité, directement ramené de forêts ou de parcelles sylvicoles. Généralement conditionnée sous forme de bûches, cette matière première doit subir une période de séchage à l’air libre, qui varie selon l’essence du bois et la zone de stockage (entre 15 et 24 mois)

    Les différentes options du chauffage au bois

    Plusieurs options de chauffage au bois vous sont proposées quand il s‘agit de choisir son dispositif. Vous avez tout d’abord les deux principales catégories :

    • Les poêles et inserts.
    • Les chaudières à bois.

    Les poêles et inserts sont destinés aux habitations disposant de cheminées ou de conduits d’évacuation de fumées et privilégiant la facilité d’installation et d’utilisation. Avec cette configuration, on peut très bien imaginer utiliser des systèmes de chauffage d’appoint (radiateur électrique mobile par exemple) si certaines pièces d’une habitation ne sont pas chauffées suffisamment.

    Dans les autres cas, on peut opter pour des chaudières à bois qui offrent un grand rendement et sont capables de chauffer une habitation dans son intégralité.

    Dans tout les cas, le chauffage à bois apparait comme un des moyens de chauffage le plus économique. En plus, les possibilités d’installation sont multiples et peuvent convenir à la plupart des besoins d’un ménage, et tout ça, en rejetant le moins de CO2 possible.

     

  • En 2020, l’éolien en Europe pourrait couvrir 15% de la demande

    L’European Wind Energy Association estime que l’énergie éolienne pourrait couvrir jusqu’à un quart des besoins des ménages européens, à conditions que les projets en cours soient réalisés, que des investissements futurs soient prévus et enfin que des objectifs clairs et contraignants soient imposés aux différents états de l’UE.

    En 2011, la production d’électricité d’origine éolienne était de 182 TWh (térawatt heures), ce qui représentait environ 5,5% de la demande en Europe. Si tout ce passe bien, elle devrait passer à 581 TWh en 2020, soit 15,7% de la demande. Selon l’EWEA, cela représente la consommation totale annuelle des ménages de pays comme la France, l’Allemagne, la Pologne, l’Espagne et le Royaume-Uni réunis.

    Enfin, les estimations tablent sur une production de 1154 TWh d’énergie éolienne à l’horizon 2030, ce qui devrait représenter 28% des besoins dans l’UE des 27.

    A titre de comparaison, l’énergie éolienne aujourd’hui produite couvre les besoins de 50 millions de ménages européens.

    Tous les pays ne devront cependant pas fournir le même effort pour arriver à ce résultat.

    La France par exemple devrait multiplier par 4 sa production d’énergie issue du vent, pour arriver à 11% de la demande d’électricité hexagonale. Parallèlement, l’Allemagne et l’Espagne n’auront pas à fournir un gros effort, car ces pays ne devront multiplier leur productions « que » par 1,8 et 1,9. Ceci s’explique par le fort développement de l’éolien dans ces pays, ce qui leur permet d’avoir une avance considérable par rapport aux objectifs à remplir.

    Enfin, quelques états comme la Pologne ou la Bulgarie auront un effort plus soutenu à faire ; multiplier leur production par 8 et 9 afin d’atteindre les objectifs fixés par l’UE en 2020.

    Outre un impact positif sur l’environnement, le développement de ce secteur de pointe devrait créer en principe des milliers d’emplois et permettre à l’Europe de sortir de sa dépendance aux énergies fossiles. Mais pour cela il faut que l’UE se dote d’un cadre réglementaire fort au-delà de 2020, date à laquelle les premiers objectifs chiffrés devraient être remplis.

    Enfin, les différents pays de la zone euro devront s’accorder sur les quotas à atteindre, car tous ne sont pas d’accord pour suivre des objectifs contraignants.

     

    Source du rapport : http://www.ewea.org/index.php?id=60&no_cache=1&tx_ttnews[tt_news]=1913&tx_ttnews[backPid]=1&cHash=e730e0cdca22ba66ec7e694c6edb8bdf

     

  • 6 bonnes raisons d’opter pour les énergies renouvelables.

    L’usage des énergies renouvelables connait actuellement une expansion sans précédent. Que ce soit chez des particuliers ou grâce à des investissements publics ou privés massifs, la production d’énergie « verte » grappille de plus en plus de part de marché.

    Pourquoi un tel engouement ?

    • D’abord parce qu’elles sont inépuisables. En théorie, une énergie renouvelable est inépuisable tant que la part prélevée pour produire de l’énergie est inférieure à la capacité de renouvèlement de cette même énergie. Cela s’applique pour des matériaux comme le bois ou l’eau par exemple. C’est moins vrai pour le soleil, du moins nous avons le temps de voir venir, puisqu’il est censé rayonner encore pendant environ 7 milliards d’années… (source)
    • Elles sont propres : les équipements de production en fonctionnement ne rejettent pas de gaz à effet de serre. Les seules pollutions peuvent être visuelles (éoliennes, barrages) ou sonores. Néanmoins, il est nécessaire d’intégrer l’énergie nécessaire à la fabrication des équipements dans le calcul du bilan écologique de ces équipements.
    • Les énergies renouvelables n’ont pas besoin d’être centralisée en un endroit pour fonctionner. On peut très bien installer des panneaux solaires thermiques pour chauffer son eau chaude chez soi. Pas besoin d’être raccordé au réseau électrique alimenté par une centrale nucléaire qui alimente toute une région. La seule contrainte étant de bénéficier d’une place suffisante sur le toit de son habitation. Les moyens de productions d’énergie décentralisés sont le contraire du concept centralisé représenté par les centrales nucléaires, les barrages hydro-électriques ou tout autre grosse centrale. On note cependant l’apparition de grosses centrales utilisant les énergies vertes, comme des centrales solaires, des parcs éoliens ou des centrales géothermiques, raccordés au réseau électrique commun.
    • La diversification des  sources est le propre de ce type d’énergie. En effet, elles sont produites grâce à différents vecteurs : le soleil, le vent, le bois, la biomasse, la chaleur présente dans le sous-sol de la terre… Présentes sur toute la surface du globe à des échelles différentes, il est toujours possible d’en profiter, aussi bien dans le désert du Sahara (soleil) qu’aux pôles (vent). Il est également envisageable de les cumuler pour plus d’efficacité et de sécurité de la production.
    • Les innovations technologiques ont rendu les panneaux solaires, éoliennes ou autres moyens de productions fiables et efficaces, avec un rendement bien meilleur que les années passées. Opter pour les énergies vertes n’est plus aujourd’hui l’œuvre de quelques personnes, mais bien un moyen à long terme de produire de l’énergie, parfois en grande quantité (centrale solaire, parc éolien ou encore centrale géothermique).
    • Les pouvoirs publics accordent souvent des crédits d’impôts pour les personnes souhaitant installer des équipements utilisant les énergies renouvelables. Même si en France les aides diminuent, il y en a toujours. Au niveau mondial, beaucoup de gouvernements encouragent l’utilisation d’installations solaires ou autres. Dés lors pourquoi ne pas en profiter ?

    Vous le voyez, les bonnes raisons pour utiliser l’énergie solaire, éolienne,  hydraulique etc. ne manquent pas. Il serait irresponsable pour l’avenir de la planète de ne pas migrer massivement vers les énergies vertes, tant par leur abondance que leur « gratuité ». Il faudra cependant encore beaucoup d’envie, surtout politique, d’investissement et de temps pour un jour arriver au stade ou la production d’énergie sera presque entièrement verte.